Retombées locales

Un plan de gestion du plan d’eau a été proposé et sera mis en place à nos frais pour un coût estimé à plusieurs dizaines de milliers d’euros. Il permettra de créer des zones propices à la biodiversité, à la fraie des poissons du lac, au repos et à l’observation des oiseaux ainsi que des espaces pique-nique. Voici les principaux aménagements qui seront réalisés :

Le Crapaud calamite a été identifié comme l’une des principales espèces à enjeu sur l’aire d’étude. Afin de pérenniser la présence de l’espèce sur le site, Renantis s’engage à creuser 8 dépressions, temporaires et non temporaires, sur le pourtour du plan d’eau. Ces espaces favorables au crapaud calamites favoriseront son développement.

Certaines berges du plan d’eau peuvent être adoucies sur certains secteurs, notamment ceux sans végétation ligneuse. L’objectif est d’augmenter la superficie en zone humide avec la création de milieux situés entre le niveau des hautes eaux (en fin d’hiver) et celui des basses eau (en fin d’été). Ces milieux pourront être colonisés par les végétations amphibies et semi-aquatique. Des mares temporaires ou non, connectées au plan d’eau principal seront également créées. Ces milieux devraient permettre la reproduction d’un certain nombre d’espèces, notamment d’insectes et de poissons.

L’Ornithope comprimé et l’Ornithope penné constituent les deux principales espèces végétales à enjeux identifiées sur l’aire d’étude dans le cadre du projet. Des buttes et talus sableux seront constitués à partir des déblais issus du creusement des dépressions et reprises de berges afin de créer un biotope favorable à son développement.

La plantation de haies et de fourrés a pour objectif de permettre la nidification des passereaux sur le pourtour du site. À ce titre, l’Ajonc d’Europe constituera l’espèce dominante. Les plans seront certifiés Végétal local.

Le Cuivré des marais est un papillon qui se reproduit au niveau des zones humides, préférentiellement voire exclusivement inondables, où se développent les plantes hôtes de sa chenille : les patiences. Pour favoriser la reproduction de l’espèce sur le site, il est donc nécessaire, de limiter les interventions et de gérer les milieux favorables en mosaïque. Ainsi la fauche de l’herbe n’interviendra qu’une année sur deux, sur la moitié de la superficie de la principale zone humide.
La parcelle cadastrale du projet – en dehors de sa frange aquatique Ouest au niveau de laquelle un accès pour les pêcheurs est souhaité par la mairie – fera l’objet d’une convention avec la mairie (ou tout autre propriétaire) et sera mise en réserve afin, notamment, de favoriser la quiétude des oiseaux d’eau.

De plus, un poste d’observation des oiseaux ainsi que des tables de pique-nique seront aménagées pour agrémenter les promenades au bord du plan d’eau.

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